Une édition explosive pour le cabaret vert! (Et non je ne parle pas d’obus..)
On en prenait déjà plein les oreilles les années précédentes, mais cette année avec sa nouvelle formule le Cabaret Vert nous offre quatre jours de musique, quatre jours de crêpes au gorgonzola lardons, quatre jours de côtes de bœuf (Et je vous le garantis c’est mieux qu’un mars, une côte de bœuf et ça repart!), quatre jours d’oubliettes ambrées, quatre jours… bref vous l’aurez compris le festival s’agrandit dans le temps, et surtout dans sa fréquentation.
Alors que de nombreux festivals s’écroulent, le cabaret vert garde la tête haute et enfile même des échasses :
73 000 festivaliers ont occupé le square Bayard ce week-end, 40% de plus que l’an passé!
Affichant complet samedi et dimanche, on commence à ressentir les limites du site pour passer d’une scène à l’autre, s’y approcher ou accéder aux toilettes.. L’accès aux buvettes est quant à lui très fluide de par leur nombre et leur diversité! Toujours dans la grandeur, on ne va pas au Cabaret Vert pour faire un régime… Il y a à manger partout! On pourrait avoir le temps de s’ennuyer entre deux concerts, mais les sangliers en décident autrement, tant de bonnes choses à déguster!
Et sinon qu’a-t-on retenu des concerts?
Rien de tel pour ouvrir un festival qu’un chanteur roux qui donne des frissons aux demoiselles en murmurant « je t’aime » avec l’accent américain, superbe découverte pour ma part d’Eagles of Death Metal! On enchaine avec Cancer bats et leur punk hardcore qui reprend Sabotage des Beastie! Au tour de Manu Chao et son show toujours aussi énergique, bien que très énervant, il est programmé deux heures mais toutes les quarts d’heures nous avons droit à un « merci Charleville au-revoir »… Il termine sur Malavida et Sidi’h’bibi afin de préparer la suite de la soirée au camping pour dormir paisiblement sur ces berceuses… »APÉRO, PAUSE TA BITE SUR MON ÉPAULE, woyoooo woyo yo yo »!
Réveil difficile? Réveil difficile… Bottes ou baskets pour la journée? On verra! Pour l’instant on profite des rayons de soleil, pour faire un tour en ville boire un p’tit jaune au bar du coin et une bonne Saint-Bernardus chez Rodolphe au Vert Bock. Essayez d’y faire un tour ce bar vaut le détour! Pas le temps de penser à la sieste, c’est l’heure de Toots & the Maytals, on arrive sur la fin, dommage car les papys ont une pêche d’enfer! En faite on reparle de la sieste… le camping un peu plus calme on se laisse aller, le temps aussi! Transformation étanche pour la suite de la journée, et direction les années 80 à New-York avec Public Enemy pour un concert très rock. Malgré trois décennies sur scène ils sont toujours en place, et à la pointe de la technologie avec un membre du crew qui film le concert avec son…….iphone!?
On arrive à la découverte du jour avec The Bots, duo punk rock formé il y a trois ans par deux frangins de 15 et 18ans. Ils ont déjà un album à leur actif « Self-Titled Album »(2009). Pleins d’énergie, ils terminent le concert par un bain de foule en se jetant à tour de rôle dans le public. Les platines sont en place, Pone, Need, Crazy-B et Lil’ Mike aussi, les lumières fusent dans tout les sens, un peu d’électro ne fait pas de mal!Birdy Nam Nam est à son deuxième passage au Cabaret Vert. La foule beaucoup trop dense pour rejoindre Joey Starr, on se contentera de l’avoir en fond sonore avec une bonne oubliette ambrée! 23h30, un compteur apparait sur la scène zanzibar, Skrillex se fait désirer et une grande partie du public est là pour lui. Je n’accroche pas du tout à sa musique, mais il faut l’avouer son set est en place et a de quoi en tenir éveiller plus d’un! On finit la soirée au bar Groin Groin situé en face de la scène des Illuminations…
P’tit jaune, mal de tête, fatigue, … on s’y habitue, on n’a pas le choix, grosse journée pour samedi qui affiche complet!
Dionysos prennent des coups de soleil, Mathias Malzieu (chanteur) va se baigner à son accoutumée dans la foule, d’où il gravit la régie pour s’en servir de plongeoir et repartir de plus belle! On continue sous le soleil, avec du punk hardcore, Agnostic Front, une équipe de malade qui s’éclate sur scène et fait lever la poussière devant la scène des Illuminations! Du rap maintenant avec Orelsan, connu suite à un buzz sur internet grâce à sa chanson d’amour « Saint Valentin », ce rappeur enchaîne les concerts, et rameute de plus en plus de fans! On notera sa superbe veste Waïkiki. Avec cette chaleur il faut penser à s’hydrater comme nous le conseillent les notifications de l’application mobile Cabaret Vert, alors on suit les indications, direction la buvette! Pas trop de répit, on prend une grosse claque devant Franz Ferdinand, mon meilleur live du week-end! La soirée se termine sous le rythme des platines avec C2C, Digitalism, et Noisia.
Le dimanche, jour du seigneur, on y va molo, on profite, on se détend avant de reprendre la route! Pendant trois jours les côtes de bœuf nous ont fait saliver, on craque! On profite une dernière fois des copains, des rencontres, et même d’une limonade!
Merci à toute l’équipe du Cabaret Vert et à l’année prochaine!
(Crédit photo © DarkRoom – Cabaret Vert 2012 – www.assodarkroom.fr)
Merci à Marion qui me tape sur les doigts à chaque majuscule oubliée et faute commise!
Je suis un très jeune Belge de 61 ans ….Et je vous félicite vraiment …Quel super week-end . j’ai assister pratiquement à tout les concert , j’ai manger de tout , j’ai profiter de la super ambiance du camping , en immertion total avec les jeunes qui me reconnaitrons, et j’était vraiment , comme d’abitude très triste de partir le lundi matin . Longue vie au Cabaret et toute mes félicitations pour cette mémorable édition . A l’année prochaine ….et vive les Français .