Le festival « La Guerre du son » a débuté hier à Landresse avec The Washing Machine Cie, Aston Villa, No one is innocent et Sidilarsen.
Qu’il est agréable de retrouver de petits festivals tels que la Guerre du son. Pas de grosse prise de tête, ici, on monte un festival pour inviter des artistes et pas pour autre chose.
Créé à la base pour permettre aux jeunes (et aux autres) de la région de pouvoir se retrouver devant une scène et des artistes nationaux, le festival a probablement touché juste. Le public est assez jeune, et semble assez « local ». Tant mieux, c’est aussi grâce à ce genre de festivals que tout le monde peut aller voir de bons artistes près de chez soi.
Là, ça se passe quand même pas mal au milieu de nulle part, comme on dit souvent. Aspect champêtre, le festival est implanté au milieu d’un village (Landresse). On a même l’impression de squatter en quelque sorte les seuls bâtiments de la commune. Le site se divise entre la scène, construite à partir d’un chapiteau permanent, assez grand pour recevoir la scène entière mais aussi les premiers rangs des spectateurs.
Le reste, ce sont l’espace presse et artistes, tous réunis dans la salle des fêtes de Landresse, et simplement séparés de panneaux de bois pour former des pièces. Mais même si parfois, la qualité des infrastructures des gros festivals est appréciable, le côté « débrouillardise » des petits festivals est sympa et amplement suffisant.
Le temps de faire le tour du propriétaire et le public commence à rentrer, doucement mais sûrement.
C’est alors que le premier groupe commence : The Washing Machine Cie. Bon choix pour ce groupe régional, assez carré et entrainant.
Mais le public est venu essentiellement pour deux groupes ce soir. Le premier débute dès le second concert de la soirée, c’est Aston Villa. Ce qu’on retiendra de ce concert, c’est l’impression que ce groupe expérimenté semblait jouer son premier concert devant plus de 500 personnes. Touchés par les réactions du public, donnant du mouvement et répondant aux sollicitations des spectateurs, on les sentait émus par les sensations renvoyés par le public de Landresse. Finalement étonnant pour un groupe qui a 13 ans d’expérience…
La suite devient plus énergique encore avec No one is innocent. On y retrouve finalement la même alchimie avec le public, à croire que ça vient finalement plus des festivaliers que des groupes. Une chose très agréable ressortira de ce concert : les No one semblent aujourd’hui un groupe expérimenté, mais qui a quand même gardé la fougue de leurs débuts. A l’image de leur bassiste, que l’on pourrait regarder du début à la fin du concert tant il donne sur scène.
La soirée se terminera avec Sidilarsen, qui ira très bien dans le sens de la montée en énergie sur cette scène. Malgré l’exercice difficile de passer après toutes les têtes d’affiche, ils ont su retenir une grande partie du public.
Et c’est déjà la fin de la première journée de la Guerre du son. On regrette déjà de ne pas pouvoir être là le lendemain…
Mais il reste quand même les photos de cette journée :