Les 17, 18 et 19 mai avait lieu le festival l’Herbe en zik à Besançon.
Comme d’habitude, les nuages s’étaient invité dès le début de la semaine, rendant le site particulièrement boueux. Mais tout bon festivalier aimant la boue, c’est avec grand plaisir que j’ai suivi ce festival.
Le premier jour était très teinté occitant. En effet, la Comedia Provencala, avec à sa tête Massilia sound system, avait été annulé pour la soirée de noël, et avait donc été reconduit pour le festival.
Alors qu’en fin de soirée Massilia sound system, malgré leur succès inévitable, se sentait peut être un peu trop en terrain conquis, les autres groupes de la Comedia Provencala ont apporté plus de surprises et d’interet. En tête OaiStar qui mélange à la perfection traditions occitanes et rock péchu.
Dans la soirée, The Servant aura sans doute ravi les amateurs et les fans, et très certainement fait fuir les autres.
Le lendemain, Bubble Beatz aura fait forte impression sous l’Arena avec leur musique bourrée de percussion et d’inventivité. Mais les têtes d’affiches Gojira et The Gladiators étaient parfaits dans leurs rôles. Pour cloturer la journée, DJ 3000 et Fabrice Lig ont servi un très intéressant set.
Le dernier jour, l’Arena n’avait pas grand chose à envier à la grande scène. La petite Babet, DJ Zebra, les très prometteurs SomaDaya et les délirants Nez à foot ont fait bouger les festivaliers comme les têtes d’affiches Queen Adreena ou Stuck in the Sound.
Une exception cependant : Rinoçerose qui a donné un concert impeccable et qui fait regretter qu’ils soient si rares.
