22 juillet, coup de téléphone sur mon portable : ma demande d’accréditation photo pour les Nuits de Fourvière à Lyon est acceptée. Oula, le concert en question c’est demain, et c’est Jamie Cullum (première partie Sophie Hunger).
Mais Jamie Cullum, ça ne se refuse pas, ça c’est sûr. Direction Lyon donc, parking en périphérie et métro jusqu’au vieux Lyon avant de monter à pied vers le théâtre gallo-romain sur la colline de Fourvière. Un site exceptionnel et une accoustique géniale pour un concert trop rare en France.
Mais le spectacle commence par la suissesse Sophie Hunger, dont je connais déjà quelques titres. Mais malgré cela, je suis pas mal bluffé. Le public, déjà présent et attentif, n’en n’a pas perdu une miette et s’est régalé en attendant le britannique.
La nuit tombe, et Jamie Culllum arrive, dans le même schéma que la première fois que je l’ai vu à l’Olympia. Lui et son piano sont accompagnés de son groupe, dont visiblement le batteur a changé, mais aussi de trois écrans en fond de scène, alimentés d’images fournies par deux camescopes sur scène. Idée toute bête, mais qui donne une vraie belle ambiance au concert.
Jamie Cullum arrive sur scène, et exité comme une puce crie « I love the piano », tout ceci hors micro. Il parle beaucoup Jamie.
« On est bien habillés parce qu’on est des musiciens sérieux » ou « How do you say ‘I sweat’ in french ? ». Voici deux des phrases du bavard Jamie Cullum qui résume assez bien le concert. Sur le papier, on a affaire à de super musiciens, mais d’une grosse énergie qui vous ferait presque oublier que sa musique reste jazz.
Le concert se finira par une improvisation acoustique au beau millieu de la foule, accompagné de ses musiciens. Le tout récompensé par une pluie de coussins par le public. Jamie Cullum, un mec à voir en concert.