Une programmation alléchante, le beau temps annoncé pour ce week-end de mi-juin, un des plus gros festival alternatif du sud-ouest et une édition précédente de haut niveau, bref tous les ingrédients étaient réunis pour que ces deux jours soient au moins aussi bons que l’année dernière.
Aucun changement notoire pour le site du festival. On retrouve toujours la Grande Scène et la Scène Klub plus accès sur les musiques électroniques, les stands, les bars… etc.
Par contre, le premier point négatif pour cette édition est au niveau du camping. L’emplacement a encore été éloigné du site. Et pas une zone d’ombre a l’horizon. Rajoutons à cela que le samedi midi les festivaliers partis faire leurs courses pour la suite du week-end ont du attendre 14h avant d’avoir le droit de regagner le camping sans aucune explication ni avertissement… sous 32°… je vous laisse imaginer la partie de plaisir.Laissons de coté les désagrément du camping et penchons nous sur le plus important : la musique!!
Cette fois-ci pas de bouchons et des horaires de passages décalés pour permettre à tous d’assister à un maximum de concerts. Cependant les deux premiers à jouer sont Debout sur le Zinc et Grand Corps Malade… rien de bien nouveaux et d’assez motivant pour rallier le site à travers les sentiers.
La soirée commença donc par Babylon Circus qui régale toujours autant malgré les années. Rares sont les groupes festifs a avoir su garder autant de personnalité.
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Sur la scène Klub c’est au tour de Tricky de rentrer en scène et « bizarement » ce sont les Beat Torrent qui jouent à sa place… un live bien calé, on sent l’expérience! Vivement le retour des C2C!
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Retour sur la Grande scène au les Tambours du Bronx ont déjà installé leurs nombreux Bidons. Première pour moi et je suis pas déçu. Ca frappe fort et bien, avec un mélange d’électro et de world music en fond sonore. C’est génial et les gars sont généreux. Un plaisir pour les yeux et les oreilles. Chapeau bas messieurs.
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Retour sur l’autre scène pour savoir si Sir Tricky a enfin décider de venir à la rencontre de son public… Quelque minutes d’attente et le voilà. Beaucoup d’attente de ma part pour le show de l’ancien des Massive Attack considéré comme un grand du trip hop. Au final ce sera une petite déception je m’attendais à un concert bien plus puissant.
Arrivant dans la foulée, Rusko déverse son éléctro sans s’économiser. Voilà qui fait plaisir et redonne de l’énergie. Ce mec est vraiment très fort!
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Sur la grande scène l’ambiance a tourné au métal avec tout d’abord les Gojira et je vous garanti que ça envoie. Du métal comme on aime et ce malgré le froid de l’Aveyron et le brouillard qui recouvre toute la vallée.
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Je patiente encore un peu pour enfin revoir Sidilarsen que j’avais quitté il y a bien 7 ans lors de leur album Biotop et je ne suis pas déçu. Ils ont toujours autant la patate et leur Boum Boum métal fait encre sauté et pogoter.
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Cependant, le public a déserté le site soit à cause du froid soit parce que les groupes de fin de soirée ne motivent pas les foules…. ou peut-être les deux.
On annonce environ 8000 personnes pour cette première soirée et on sait déjà que c’est pas cette année qu’on dépassera les 25000 spectateurs de l’édition 2008.
Samedi matin réveil à 10h impossible de rester plus longtemps sous la tente car le soleil tape déjà trop fort. On annonce 32° dans la journée. Le camping est vraiment de plus en plus horrible. Heureusement, dans leur grande bonté les organisateurs ont prévu un point d’eau pour les festivaliers. La douche froide est bien le seul moyen pour trouver un peu de fraîcheur. A 16h n’en pouvant plus je prend la direction du bar VIP pour trouver de l’ombre et des glaçons… tout en écoutant de loin des concert vus et revus partout cet été : Ebony Bones, Patrice, Second Sex… rien de très motivant… un peu comme pour le vendredi soir.
Je me décide donc à bouger pour le concert de Ghinzu sur la grande scène en attendant avec impatience que Monsieur QBERT vienne nous régaler avec ses platines. La pop rock des Belges est exactement ce qu’il fallait pour débuter cette deuxième nuit de concert. De la musique très efficace sans pour autant délaisser la créativité et la qualité.
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Voici enfin le moment que j’attendais avec impatience. Le Dieu des platines en chair et en os joue pour le Skabazac. Qbert!! Comme l’annonce le programme du festival, signe distinctif : Génie. Ce mec est fabuleux. Une technique impressionnante et surtout une communion avec son public qui file des frissons. Un live parfait et des scratch à couper le souffle, bref un exemple pour tout les musiciens.
Il faudra attendre l’arrivé de DJ Muggs et son show avec GZA pour voir Qbert quitter la foule qui a bien compris que ce petit bout d’humain venu de San Franscisco était l’artiste à ne pas rater ce week-end.
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Après quelques minutes sur la Scène Klub et la bien piètre prestation des deux américains précédemment cités je m’en vais voir La rue ketanou. Une scène toute simple avec deux caisse en bois, un accordéon et deux guitares parce que ces trois là non pas besoin d’autre chose pour faire danser la foule. Dés les premiers accords on comprend qu’ils ont rien perdu de leur joie de vivre et le public les accompagne comme à la première heure. Un concert convivial simple et jovial.
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De l’autre coté, l’ambiance commence monter car les Birdy Nam Nam vont bientôt apparaître et après 50 minutes de live…je sais pas quoi dire… Fan inconditionnel dès la première heure, je les ai vu plus d’une dizaine de fois et malgrés l’admiration que j’ai pour ce qu’ils font ou faisaient je ne peux m’empêcher de penser que c’était mieux avant. Non pas avant leur dernier album mais avant cette tournée qui va les amener aux quatre coins de l’Europe. On ne peut pas leur reprocher de profiter de leur notoriété mais nos 4 comparses ne devraient pas oublier qu’il y a autant d’années en arrière ils jouaient sur cette même scène avec beaucoup plus d’énergie et de sincérité. Ou sont passées les 10 minutes de freestyle qui clôturées leur set à l’époque? Ils sont venus, ils ont rempli leur contrat mais ils ont oublié le public qui était là en masse rien que pour les voir ce samedi soir. S’il vous plaît messieurs n’oubliez pas que ces les gens qui sont devant vous qui font que vous êtes là!
La grosse révélation du week-end fut Fisherspooner. Je ne l’avais jamais vu et je ne m’attendais pas a un spectacle d’une telle qualité. Je sais pas comment expliquer ce qui c’est passé à ce moment là mais je ne peux que vous conseiller vivement de faire le déplacement pour aller voir cet artiste. En plus de sa musique qui ne peut pas laisser insensible, il a réussi à créer un ambiance hors du commun sur scène.
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On finira par AutoKratz toujours sur la Klub mais là, à cette heure, je profite des derniers instant du Skabazac avec des amis retrouvé au dernier moment au milieu des quelques festivaliers qui n’ont pas déserté le site.
Cette édition ne restera pas sûrement inscrite dans les mémoires comme la meilleure. 20 000 personnes sur les deux soirs, une programmation très alléchante mais des têtes d’affiches présentes sur beaucoup d’autres festivals cet été, un accueil festivalier qui laisse à désirer surtout au niveau du camping.
Les Tops : Qbert, Fisherspooner, les festivaliers qui sont toujours aussi cool dans l’Aveyron…
Les Flops : le camping, le camping et le camping… mais aussi les Birdy Nam Nam et Tricky.
En espérant pouvoir revenir l’année prochaine à Ônet-le-Château pour une 12ème édition.
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Tibo