Enfin. Enfin les voilà ! Faites une recherche sur les mots « Linkin Park » et « Belgique » sur Google et vous verrez s’afficher une longue liste de prières suppliant de faire venir le groupe chez nous. Il faut dire que leur dernier passage dans notre pays remonte à Mathusalem. Enfin presque : le dernier concert du groupe californien date du 20 mars 2001. C’était au Brielpoort, à Deinze. Linkin Park, était sur le point de réaliser sa grande percée, et se produisait avec les Deftones. Leur absence par la suite est probablement due au hasard, car les fans belges sont dans le peloton de tête international. Jusqu’à présent, tous les albums studio ont décroché l’or chez nous. Leur premier album, « Hybrid Theory » (2001) a inscrit le nu-metal – une combinaison de guitares, de rap et de chants caverneux, qu’importe le nom qu’on lui donne – dans les livres d’histoire. Leurs fans sont désormais aussi nombreux que ceux de « Nevermind » de Nirvana et de « The Joshua Tree » de U2. Depuis, le groupe poursuit sa route et ses recherches expérimentales. Leur dernier bébé « A Thousands Suns » (2010) est comparé à « Kid A » de Radiohead en termes de revirement. Les beats de hiphop reconnaissables et les riffs de piano restent, l’électronique s’ajoute. C’est bel et bien du Linkin Park, mais très différent et toujours très pertinent. Le retour de Linkin Park chez nous est attendu depuis longtemps par les festivaliers, il trouvera donc une place d’honneur parmi les têtes d’affiche du premier jour de Rock Werchter, le jeudi 30 juin. Ce passage sera le seul prévu dans le Benelux cet été.